Annoncée à la célébration internationale et télévisée de l’anniversaire de Ron en mars 1986, La Route de la liberté a marqué un événement musical sans précédent pour les scientologues du monde entier. À cette soirée, ils ont non seulement appris la sortie de l’album et de l’Envoi « Thank you for Listening » de Ron, mais ils ont aussi pu voir plusieurs des artistes ayant pris part à l’enregistrement interpréter des chansons en direct. Ce que le public n’a toutefois pas pu apprécier, surtout à la lumière du fait que La Route de la liberté est depuis devenue un disque d’or, est le détail de la production de cet album.

Alors qu’un tel projet prendrait normalement trois ou quatre mois, le travail sur La Route de la liberté a en fait commencé le 2 février 1986, soit cinq semaines seulement avant la date de parution prévue pour la célébration de l’anniversaire de Ron. Afin d’accomplir un tel exploit, un projet extraordinairement inspiré a été organisé. Des équipes d’arrangeurs accomplis, dont David Campbell et Peter Schless (gagnants d’un prix Grammy), ont été recrutés ; tandis que des musiciens mondialement acclamés tels Chick Corea et Julia Migenes ont de même été mis à contribution. Les horaires de production ont ensuite été répartis par blocs de 24 heures, avec arrangements, interprétations et mixage sonore progressant simultanément — tout cela rendu possible en grande partie grâce à la conception unique du studio de musique L. Ron Hubbard. Mais tout aussi important était l’entrain avec lequel tous ces artistes travaillaient, captivés, entrain qui a été le mieux résumé par un assistant réalisateur expliquant :  « Le fait est que notre amour pour LRH et sa musique inspirait littéralement des miracles en termes de dévouement, de volume de travail et, par-dessus tout, de créativité. »

Décrivant l’état d’esprit de ces quatre semaines inoubliables, le compositeur et arrangeur Peter Schless parlait d’un « esprit de créativité inouï que nous ressentions à chaque minute. Pouvoir arranger un morceau et l’entendre interprété quelques minutes plus tard dans le studio adjacent constitue une expérience que je n’oublierai jamais. » Et il ajoutait que chaque composition de LRH était caractérisée par une véritable magie artistique tout aussi mémorable. « Franchement, je n’ai jamais arrangé une mélodie aussi bien conçue ; en fait, les arrangements s’écrivaient presque d’eux-mêmes. »

De même, l’ingénieur du son parlait « de l’exaltation contagieuse et du dévouement suprême partagés par tous ceux qui travaillaient sur la musique de Ron. » Après tout, expliquait-il, « nous occupions soudainement une position unique pour aider à apporter au monde la musique de Scientologie composée par LRH et cela revêtait une très grande importance à nos yeux. »

Misha Segal, compositeur-arrangeur et lauréat d’un prix Emmy, a réitéré des sentiments semblables en disant de son travail sur cet album :  « Il n’y a jamais rien eu de mieux... et y prendre part fut une joie. » John Travolta, qui avait aussi offert son talent créateur en tant que chanteur, a déclaré également que sa participation avait été « une de mes expériences créatives favorites ». Pour sa part, la lauréate du prix Grammy Julia Migenes s’est rappelée l’extraordinaire intention créative derrière chaque note de chaque interprétation.

Si toutes ces expériences créatives se sont combinées pour aboutir le 5 mars à un produit complet — y compris mixage final, préparation de la bande « master », impression de l’album, et conception de la pochette — c’est bien grâce à une intention créative constante et inébranlable. Ou, comme le grand musicien de jazz Chick Corea, qui a lui-même 53 albums à son actif en 30 ans de carrière, l’a si bien dit :  « Cela ne fait que démontrer ce qu’il est possible de faire lorsque Ron est la source d’inspiration ».